Bordeaux, cette métropole française qui attire plusieurs personnes à cause de sa beauté et de sa simplicité de vie, a aussi un passé esclavagiste très lourd à porter. Comme dans plusieurs villes françaises, l’économie de la ville de Bordeaux s’est aussi fondée sur une richesse tirée de la vente d’esclaves noirs durant cette époque sombre de l’Histoire de l’Humanité.

En s’interssant à l’Histoire de l’esclavage, il est important de retenir que des hommes et des femmes, entre 11 et 12,7 millions d’Africains ont été arrachés à leurs terres et leurs familles au XVe et le XIXe siècle pour etre deportés dans les grandes puissances europennes : Le Portugal, l’Espagne, l’Angleterre, la Hollande et la France.

Sur cette période, il faut retenir que la France a déporté de 1,6 à 2 millions de Noirs vers ces territoires Antillaises dont la Martinique, la Guadeloupe et sur toute la partie française de Saint-Domingue, devenue Haïti, et surnommée alors la « perle de l’empire », entre autres… 

Parlant de la statue de Modeste Testas, il est important de savoir qu’elle était une adolescente originaire d’Afrique de l’Est et mise en esclavage par deux frères bordelais au 18e siècle. Cette jeune fille capturée à l’adolescence, avait pour mission de servir et d’entretenir la plantation de ses maîtres blancs. 

Sans se limiter à l’esclavagisation de cette jeune fille, françois Testas en fait également sa “compagne” sexuelle pour assouvir ses besognes. Ces actes de viols entraîneront la naissance de plusieurs enfants. 

Après plusieurs luttes menées par des associations pour la reconnaissance de ce passé de la ville bordelaise, Karfa Diallo, président de l’association Mémoires et Partages continue de se battre pour sensibiliser au mieux la jeune génération sur ce sujet très sensible encore dans certains espaces de la société française. 

Mamadou Saidou Barry

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